Vals del barrio
Vengo de un barrio textil,
Del saludo en la mañana,
De parrales en los patios
Y de tejas en las casas...
De un barrio donde el vecino
Se presta pan y cebolla
Y un vasito con moscato
Para dar gusto a la torta...
Yo vengo de un barrio de ésos
Donde en tardes de verano
Todo el mundo está en la calle
prendido a un mate en la mano.
Es un sitio en que los pibes
juegan aún a la pelota,
un sitio donde alguien grita
por una ventana rota !
Es una nena en le umbral,
un idilio, la rayuela
y la renguita de enfrente,
la que se quedó soltera.
Es el canto de mi padre
a su vieja Lodz querida
y la imagen de mi madre
en delantal de cocina...
Mi barrio es el tren que pasa
sobre los rieles dormidos
y la luna enamorada
de un perfume de eucaliptos...
SUR UN SAULE PLEUREUR
SOBRE UN SAUCE LLORON
JE NE SUIS RIEN QU'UN RÊVE,
JE NE SUIS QUE CHANSON.
D'AUCUNS VONT M'OUBLIER,
D'AUTRES ME GARDERONT.
Refrain
JE VEUX LAISSER MA TRACE
SUR UN SAULE PLEUREUR…
COMME LA VIE EST BRÈVE
JOLIE FLEUR !
IL EST DES PENSÉES NOCTURNES
QUI M'EMPÊCHENT DE DORMIR :
LA CRAINTE DE ME FANER,
DE NE SURVIVRE À LA NUIT.
JE VEUX…
JE VOUDRAIS QUE MA ROUTE
RESTE FLEURIE ET GAIE.
SI JE SEMAIS LA PEINE
DES LARMES L'EFFACERAIENT.
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YO SOY TAN SOLO UN SUEÑO,
SOLO SOY UN CANTAR.
UNOS VAN A GUARDARME,
OTROS ME OLVIDARAN.
Estribillo
QUIERO DEJAR MI HUELLA
SOBRE UN SAUCE LLORON…
COMO ES BREVE LA VIDA
BELLA FLOR !
LA NOCHE ME TRAE SUEÑOS
QUE NO ME DEJAN DORMIR :
EL MIEDO DE MARCHITARME,
DE NO SABER VIVIR.
LES ATELIERS DE COUTURE
(Paroles, Catherine Franck- Musique, Jacinta)
On venait de tous les pays
Dans les ateliers de couture
L’Europe avait perdu ses bruits
De botte et pansait ses blessures
C’était un petit univers
Où les yeux s’usaient à la tâche
Où l’on se réchauffait l’hiver
Où l’on vieillissait sans qu’on sache
Toutes les langues s’y parlaient
Allemand, Russe ou Français rude
Hébreu, Yiddish ou Polonais
Les enfants faisaient des études…
Mais trouvaient le temps de filer
Livrer la commande aux clients :
Chemises finement brodées
Du petit jour au soir tombant…
Joies éclatées, destins brisés
-Car l’espérance a la vie dure-
Tentent de se recomposer
Dans les ateliers de couture.
………………….
On y vient de tous les pays
Dans les ateliers de couture
Depuis qu’au Sud-est de l’Asie
Sévissent quelques dictatures
C’est un univers de labeur
Où la main s’écorche à l’étoffe
On tente d’oublier la peur
D’avoir des nouvelles des proches
Toutes les langues s’y côtoient
Khmer ou Chinoise ou vietnamienne
Mais dans l’air il flotte parfois
Des nostalgies américaines.
Les petits gosses malicieux
Jouent dans l’escalier mécanique
Des flammes brillent dans leurs yeux
Eux, c’est ici leur Amérique.
Joies éclatées, destins brisés
-Car l’espérance a la vie dure-
Tentent de se recomposer
Dans les ateliers de couture,
Dans les ateliers de couture.
SUR UN SAULE PLEUREUR
JE NE SUIS RIEN QU'UN RÊVE,
JE NE SUIS QUE CHANSON.
D'AUCUNS VONT M'OUBLIER,
D'AUTRES ME GARDERONT.
Refrain
JE VEUX LAISSER MA TRACE
SUR UN SAULE PLEUREUR…
COMME LA VIE EST BRÈVE
JOLIE FLEUR !
IL EST DES PENSÉES NOCTURNES
QUI M'EMPÊCHENT DE DORMIR :
LA CRAINTE DE ME FANER,
DE NE SURVIVRE À LA NUIT.
JE VEUX…
JE VOUDRAIS QUE MA ROUTE
RESTE FLEURIE ET GAIE.
SI JE SEMAIS LA PEINE
DES LARMES L'EFFACERAIENT.
JE VEUX…